«L’entreprise et le nouveau rôle de l’Etat» tel est le thème phare de la 34ème édition des journées de l’entreprise qui aura lieu les 6 et 7 Décembre 2019 à Sousse à l’initiative de L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE).
Les journées de l’entreprise, un événement d’envergure internationale, reviennent cette année pour débattre sur la question du rôle de l’état en tant promoteur d’un environnement propice à l'entreprenariat et au développement de l’entreprise.
Ces journées sont rehaussés par la participation de plusieurs personnalités publiques nationales et internationales à l’instar du Président de la République Tunisienne M.Kais Saeid, l’ancienne Présidente de la République de Maurice Mme Ameenah Gurib-Fakim, l’ancien Président de la Turquie M.Abdullah Gül, l’ancien Premier Ministre de la Grèce M.Alexis Tsipras et l’ancien premier ministre français M. Jean Pierre Raffarin.
En tant que think Tank économique, l’IACE remplit principalement une mission d’éclaireur en favorisant les échanges et le dialogue sur les politiques publiques en vue d’analyser les questions d’actualité et trouver des réponses concrètes à des sujets d’intérêts collectifs.
A l’heure où la Tunisie affronte de sérieuses crises politique, économique et sociale, ce rendez-vous annuel permet aux entrepreneurs de mieux connaître les enjeux et les défis qu’ils font face afin de cerner la conjoncture actuelle.
Les journées seront entamées par un panel d’ouverture abordant les défaillances du système politique tunisien, la question de la gouvernance et l’efficacité économique de l’Etat afin d’apporter des solutions saines et durables pour établir un Etat fort.
Durant deux jours, les thématiques sont répartis en quatre principaux panels: Ainsi, le premier panel évoque le rôle de l’Etat et son degré d’implication dans la sphère économique et sociale, mettant en avant les moyens à actionner pour passer à un Etat Stratège, chargé de préparer l’avenir, de quoi aider l’Etat à mieux déterminer les opportunités, les filières et les partenaires de demain et renforcer, bien entendu, son rôle de veille, d’évaluation et de prospective.
Quant au deuxième panel, le thème se focalise sur la crise sociale et le modèle d’inclusion à adopter par l’Etat pour réduire l’exclusion et les disparités sociales et économiques.
Le troisième panel discutera la question de la crise technologique et la transformation digitale de l’Etat, en effet, le digital impacte l’économie, offre un environnement de travail modernisé aux agents publics et contribue essentiellement à mettre fin à la corruption et à la bureaucratie.
Cependant, la crise n’est pas seulement d’ordre économique et sociale mais également une crise civique et morale à l’instar du problème d’appartenance à l’Etat, à l’entreprise et à tout projet collectif.
Par ailleurs, le quatrième Panel se penchera sur la crise des valeurs et le rôle de l’Etat régulateur pour résoudre les problèmes de l’incivilité, l’indiscipline, le désengagement et l’opportunisme.
De ce fait, ce panel tend à la revision de tout le modèle sociétal et économique pour relever le défi du populisme, de la mutation technologique, de l’inclusion économique et de la reprise des valeurs sociétales.
Farah Selim