L’initiative “Economistes pour la Tunisie” (ECON4 TUNISIA) revient après quatre mois de la réalisation du plan de sauvetage nommé «Le livre bleu ».
La nouvelle conférence de l’initiative ECON4 TUNISIA, aura lieu le samedi 14 décembre 2019 à l’Hôtel Laico à Tunis, sous le thème “Et si on revenait à l’économie. Les défis économiques post-élections.
Traiter les grands défis économiques de la Tunisie après les dernières élections présidentielles et mettre l’économie au coeur du débat public de la classe politique pour ravitailler les politiques publiques de propositions et de projets novateurs telles sont les objectifs de l’initiative “Economistes pour la Tunisie” (ECON4 Tunisia) modérés par Elyes Gharbi et par une pléiade d’experts économiques.
Le ton sera donné par M. Hakim Ben Hammouda, ancien Ministre et universitaire par un discours d’accueil et qui cédera la parole aux différents intervenants.
Plusieurs autres personnalités éminentes interviendront pour enrichir la discussion:
M.Abderrazak Zouari, Ancien Ministre et Professeur universitaire,
Mme Ouided Bouchamaoui, Prix Nobel et Ancienne Présidente de l’UTICA,
M.Afif Chelbi, Ancien Ministre et Ancien Président du Conseil d’Analyse Économique,
Mme Leila Baghdadi, Professeur Universitaire et membre du Conseil d’Analyse Économique et du Conseil d’Administration de la Banque Centrale.
Ce programme de sauvetage de l’économie tunisienne vise à trouver des solutions pour faire face à la conjoncture actuelle, ouvrir de nouveaux horizons à l’économie nationale et surtout redonner espoir à la jeunesse tunisienne.
Il importe de rappeler que 70 économistes exerçant en Tunisie et à l’étranger ont élaboré une note qui contient une trentaine de propositions ciblées par secteur d’activité sur les politiques économiques à adopter pour relever six défis majeurs à savoir: la stabilisation, le retour de la croissance et de l’investissement, le fonctionnement des marchés, les politiques sectorielles longtemps marginalisées face à la prédominance des priorités macroéconomiques, la gouvernance des politiques économiques et la question sociale qui est une nécessité pressante et un lourd fardeau pour la stabilité et la réussite de la transition économique.
Cette note a comporté, d’une part, une évaluation de l’impact macroéconomique qui aborde les politiques retenues dans le cadre de l’accord de financement avec le FMI et la non-implémentation des réformes prévues dans le cadre de l’accord avec le FMI.
D’autres part, des propositions élaborées dans le cadre des nouvelles politiques sectorielles consiste à la mise en place d’une industrie 5.0 favorable aux développements des chaînes de valeur et un meilleur positionnement sur les chaînes de valeur mondiales.
Ainsi la note prône également la modernisation des institutions par la mise en place d’un écosystème propice à l'entreprenariat et à l’innovation, la levée du plafond de l’investissement et la création d’un crédit d’impôt à la recherche afin d’encourager les PME à investir dans l’innovation et les nouvelles technologies.
Farah Slim